En ce jour de 1er mai, « Jour » du travail « confinée »…, c’est l’occasion de re-dire :
Que prendre soin ne s’arrête jamais.
Que ces travailleurs et surtout travailleuses en « EHPAD » continuent, même quand c’est leur « Jour », à aider, laver, nourrir, changer, panser, soigner, soutenir, soulager, consoler, accompagner, afin de maintenir la dignité dans la dépendance et la fin de vie.
Que pour de faibles rémunérations de bases, augmentées de primes condescendantes, avec des conditions de travail difficiles, il faut supporter des emplois du temps très contraignants impactant la vie privée, une organisation souvent pesante, une activité requérant compétences, concentration, rigueur, psychologie, rapidité, coordination et esprit d’équipe et de surcroît, appliquer cette fameuse injonction paradoxale, symbole de notre civilisation : liberté et sécurité.
Seuls, le regard reconnaissant d’un résident, la conscience assumée d’accomplir un devoir d’humanité et parfois les remerciements et applaudissements de la communauté, permettent de supporter ces métiers où la vie et la mort se côtoient de si près et qui remuent tant d’aspects des mystères de l’humanité.
En ce jour de 1er mai , « Jour » du travail « confinée », où l’on doit admettre que le contact, base des métiers de l’aide, se révèle en plus être un risque, on transmet de tout cœur à toutes les travailleuses et travailleurs de l’EHPAD de Salornay un petit brin porte bonheur virtuel garanti sans COVID
Belle « Journée du travail », et du bonheur aussi, à tous les résidents, leurs familles, leurs amis et tous les autres travailleuses et travailleurs du monde.
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