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Communication relative aux médias et à l’attention des résidents et visiteurs de la Maison de retraite

Les médias (journaux, radio, TV) ont abordé à plusieurs reprises ces dernières semaines, la question de la « maltraitance » en maison de retraite.

Certains l’ont fait en apportant un réel éclairage informatif permettant de faire évoluer favorablement les situations, d’autres utilisent des méthodes à la déontologie douteuse et susceptibles de semer le trouble, la peur et la confusion.

Si l’on peut constater que dans la majorité des établissements, des efforts considérables ont été entrepris ces dernières années pour modifier l’image péjorative de « l’hospice » ou du « mouroir », il convient de reconnaître que :

  • certains établissements ont encore du retard dans leur évolution
  • nul n’est à l’abri d’une situation isolée de maltraitance qu’il convient alors bien évidemment non seulement de dénoncer mais surtout d’apporter des remèdes
  • les moyens humains qui nous sont accordés par les organismes de « tutelle » sont encore très en deçà des besoins en particulier pour les postes de soignants.

Néanmoins, le travail accompli en maison de retraite mobilise quotidiennement, dans la très grande majorité des cas, l’énergie, la conscience professionnelle et l’humanité bienveillante des agents qui y exercent avec beaucoup de patience et de talent.

En conséquence, les reportages accusateurs donnés en pâture au public souvent avide de sensations fortes et prompt à la généralisation sont ressentis comme blessants ou insultants pour le personnel.

Ici, à la maison de retraite de Salornay, nous disposons d’un ensemble de « garde-fou » permettant de réduire les risques au maximum :

  • les personnels sont des professionnels, c'est-à-dire qu’ils sont formés et continuent à suivre régulièrement  des formations pour une bonne prise en soin des personnes âgées.
  • Le travail s’effectue selon des méthodes de travail, des procédures et des protocoles validés qui s’imposent à tous dans le cadre plus large de règlements et de lois.
  • Les agents travaillent de manière collégiale, en équipe, ce qui leur permet de ne pas prendre seuls des initiatives dangereuses
  • Un encadrement est présent pour organiser, évaluer la qualité du travail et mettre en place les ajustements nécessaires.
  • Un nouveau projet d’établissement et projet de vie sur lesquels sont inscrits toutes les améliorations à engager pour les cinq années à venir est sur le point d’être lancé. Ce projet indique aussi l’état d’esprit général qui prédomine dans l’établissement celui d’assurer un accompagnement digne et vivant aux personnes hébergées.

Enfin, nous insistons sur l’importance des relations de confiance qui doivent être maintenues en permanence entre les équipes, les résidents et les familles.

Nous vous remercions de cette confiance que vous nous portez

Sachez que nous faisons tout notre possible pour que les résidents soient accueillis dans un cadre chaleureux respectant au mieux la dignité humaine.

 

Bruno Chevignard
Directeur

Nous vous rappelons que vous pouvez à tout moment demander à rencontrer l’infirmière, l’infirmière coordonnatrice, le médecin coordonnateur ou le directeur en cas de problème.


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