L’idée de mettre en place une animation avec des animaux
germait depuis quelques temps à l’EHPAD de Salornay,
Fabienne PERRAUDIN qui travaille à l’Unité de Vie
Spécialisé « côté jardin » s’est renseignée et avec l’aide de
l’association du Club de l’Espérance, un projet a vu le jour.
Un travail important a été réalisé en amont (questionnement sur le public à privilégier, sachant que l’animal domestique était très présent dans la vie des personnes en milieu rural, le but de ce projet étant de raviver le ou les souvenirs d’expériences passées (réminiscence) et de mettre en avant les demandes spécifiques des résidents.
La thérapie assistée par l’animal constitue à une approche globale de la santé misant sur la recherche des liens existants entre l’animal et l’homme.
Les animaux facilitent la communication et contribuent à sécuriser l’environnement durant les sessions thérapeutiques, favorisant ainsi l’augmentation de l’estime de soi.
La présence d’un chien augmente le nombre de comportement s sociaux appropriés, comme les sourire, les regards, les rires…
Le rôle apaisant de l’animal auprès des participants a été démontré.
La zoothérapie quel que soit le stade de la maladie permet de créer des liens non verbaux de communication en privilégiant le contact visuel, le toucher…
Après la validation du projet, nous avons contacté Canid'Home, le service de médiation animale de la Mutualité Française Saône-et-Loire.
Nous avons formé deux groupes de cinq personnes, ceux-ci ont été choisis en commission soins, personnes souffrants de la maladie Alzheimer ou assimilés, et personnes en rupture sociale.
L’atelier mené par Annie Tavernier se déroule de 15h à 16h pour le 1er groupe 16h15 à 17h15 pour le second.
Divers jeux, de motricité, de visualisation, ou d’intelligence que mène le chien du bout de la truffe sont destinés à stimuler les résidents. « Certains ne s’expriment pas, ou peu. L’objectif est de créer une interaction entre eux et le chien.
Le bilan après les premières séances permet d’observer l’envie d’une majorité de personnes de côtoyer des chiens.
Mme Tavernier a un très bon contact avec les résidents, elle explique clairement les choses et n’hésite pas à reformuler. Nous avons été « bluffés » par les réactions de certains résidents que nous pensions connaître, ils participent plus que nous l’espérions.
A la fin des ateliers, des transmissions sont faites pour chacun afin de voir ce que la séance a apporté ou réveillé comme souvenirs, gestes ou paroles.
Cet atelier est très positif et il va donc se poursuivre pour 2015
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